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2 juillet 2007

MODE AU MOYEN ÂGE

DAME_A_LA_LICORNE__LAINE_ET_SOIE

GENTES DAMES DU MOYEN ÂGE ET LA MODE (Claire Laurent)

Cunégonde et Guenièvre possédaient dans leur garde-robe :

UNE CHEMISE : Quasi indispensable ; la chainse ou la chemise, du latin « camisia » se compose d’une pièce de tissu tombant aux chevilles, à col rond ou plus échancré, élargie vers le bas. Cette pièce se porte la journée, sous une robe de laine.

La nuit, on dort nu !! Ce serait l’équivalent des sous-vêtements modernes !

Plus ou moins rustique selon le  niveau de la richesse, ce linge de corps est en lin ou en chanvre : le coton n’apparaît qu’au XIVe siècle. Sans broderie, ni dentelle, seules ses manches longues se voient !

UNE COIFFE : Sa forme va évoluer selon les siècles. La coiffe, de l’allemand « kufia »(casque), est souvent un simple voile de lin noué, aux plis jouant sur les effets de transparence !

Le chaperon de velours ou de laine, utilisé pour le plein air, forme une sorte de cagoule protégeant la tête, parfois le cou, et dont la cornette derrière la tête retombe longuement dans le dos !

UN BLIAUD : Ancêtre de nos vêtement d’intérieur, le bliaud ou cotte, à manches longues ou exceptionnellement courtes, laisse apparaître la chemise !

A l’époque, la robe désigne l’ensemble des habits féminins ou masculins !

Pourvue d’une fente verticale qui descend jusqu’au nombril, cette tunique déroule ses plis jusqu’aux pieds !

L’ampleur de ses manches est variable. Ce vêtement est réalisé en laine teinté ou en velours !

UN SURCOT : Ce manteau d’extérieur recouvre le bliaud. Le surcot (sur la cotte) issu de l’ancien allemand « kozza » (manteau de laine) se double de lin en été, de fourrure l’hiver, devenant parfois assez lourd !

Une pièce précieuse transmise par héritage….Les dames le porte avec une traîne très longue !

Ouvert jusqu’au pubis, on le ferme par une ceinture et large en soie, appelée : bandier ou banolier !

Nouée dans le dos ou sur le côté, on la laisse pendre jusqu’au sol !!

LES CHAUSSES : Parfois doublés de lin, ces bas ou chaussettes protègent les jambes. Le mot « chausses » au pluriel, est issu du latin « calceus » (chaussures) ! On les tisse dans des étoffes de laines cousues dans le biais pour leur donner plus d’élasticité.

Elles sont maintenues au-dessus du genou par un galon ou une jarretière !

De toutes les couleurs possibles, elles restent pourtant à l’abri des regards ! Seules, les prostituées osent en dévoiler quelques centimètres carrés, par esprit coquin !!!

ON « CUSTOMISAIT » déjà sa robe !!! (Ensemble des habits)

Les princes de la fin du XIVe siècle s’enthousiasment pour la nouvelle mode des freppes « Frepe », en ancien français, ou « frappa » en latin qui désigne le lambeau d’étoffe ou la déchirure d’un vêtement !

Cet accessoire unisexe orne les manches ou le bas des robes !!

Il est formé de découpures, de franges ou de motifs floraux, taillés dans un tissu de laine à l’aide d’outils de cordonnier puis cousus !

Les freppes sont parfois pourvues de perles, de broderies, de petits trous ou bordés de fourrure !!!

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Commentaires
D
je te conseille, si je peux me permettre d'aller commenter sur d'autres blogs, pour te faire connaitre.<br /> <br /> dominique
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