BIENTÔT LE PRINTEMPS???

12 février 2008

LA MODE

Ne les oublions pas lors d’une orientation professionnelle !!!!!!

METIERS INSOLITES DU MONDE DE LA «HAUTE COUTURE » (E.V.)

Au bout de leurs doigts : de l’or tout simplement……..

PLISSEUR : impeccable précision mathématique !

Cela semble simple, mais réaliser un pli demande du métier !

A ce jour, la maison Lognon, à Paris, véritable institution en la matière, dispose de plus de 3000 dans lesquels on glisse le tissu pour le façonner !

Le mot pli vient du verbe « ployer » : au XIIe siècle, on disait « ploi » !

Plats, couchés, creux ou ronds…Ils adoptent tous les styles, plis religieuses, tuyaux ou nervures.. ? Certains sont entrés dans l’art par la grande porte, comme le pli « WATTEAU » maître du XVIIIe siècle (1684/1721) !!

PARURIER : tout dans la fantaisie !

Il ne faut pas ignorer celui qui fabrique ou vend tous les articles de fantaisie qui viennent agrémenter nos vêtements !!

Le mot, né au milieu du XXe siècle à un lien de parenté avec « parure » !

Le mot parurier regroupe aussi l’ensemble des professions qui oeuvrent pour la haute couture : plumassier, brodeur, fleuriste ou boutonnier, tous ces artisans dont on apprécie tant le savoir-faire !!

FILETIER : il est sur le fil !

C’est par lui que tout commence : le filetier ou filtier est l’ouvrier qui, dans une filature, se consacre au retordage du fil à coudre !!

Pour que le fil soit utilisable en couture et qu’il soit plus résistant, ses brins doivent être retordus !!

Une opération délicate qui n’a pas toujours été réalisée mécaniquement !

Ce mot apparaît dans un tout autre univers : le filetier est aussi celui qui fabrique les filets de pêche à la main !!

PLUMASSIER : ou l’art de manier les plumes !

Comme son nom l’indique, cet artisan utilise des plumes (celles de paon, à l’origine) pour réaliser des ornements et des accessoires !

Au XIVe siècle, il apprend à travailler les plumes d’autruche et, au fil des modes et découvertes, celles d’autres volatiles sauvages ou domestiques (coq, faisan, etc..) Des ornements souvent, à cet époque, destinés aux hommes !

En 1577, la corporation des plumassiers accueille aussi les panachers, les bouquetiers et autres enjoliveurs !

A ce jour, la plume, nettoyée, teintée, découpée, ciselée ou frisée est souvent utilisée par les grandes maisons de luxe !!

ROSIERE : elle imagine des roses !

Patiente et délicate, la rosière réalise les roses artificielles, qui seront appliquées ou brodées sur des parures féminines !

Employée par les paruriers, que l’on appelle alors « fleuriste », elle utilise un outil en bronze en forme de boule qui, chauffé, donne une jolie forme recourbée aux pétales !!

APIECEUR : il travaille chez lui pour la confection !

Cet artisan est chargé d’assembler les différents morceaux de tissu qui composent une veste, un gilet d’homme ou un pantalon !

Il travaille souvent chez lui où il reçoit les pièces prédécoupées !

Le nom vient de la façon dont il est rémunéré !

A ce jour, l’apiéceur est payé à la pièce, selon le nombre de vêtements qu’il a mis en forme !!

RUBANIER : Il crée des tissus !

Le terme de rubanier apparaît au début du XVe siècle, celui de « tissutier », un siècle plus tard !

Cet ouvrier réalise des tissus pour la rubanerie ou la passementerie !

Avant la Révolution, il fabriquait des étoffes d’or, d’argent ou de soie !

Ce métier est une spécialité des villes de Lyon, Nîmes et Tours !!

TOILISTE : rien sans lui !

Le toiliste ou modéliste exécute une toile ou le premier patron d’un modèle !

A partir du croquis du couturier, il imagine un vêtement en 3 dimensions avant de transmettre son travail au » patronnier »!!

Le FORFAITIER : Il ennoblit les tissus !!

Le VELOUTIER : il tisse du velours !!

Le FORMIER : il fabrique des formes ( bouisses) taillées dans le bois pour cambrer les semelles des chaussures !!

Le PAREUR, Le MEGISSIER : des métiers où il s’agit de travailler la peau et le cuir pour en augmenter la souplesse !!

DANS LES COULISSES DE L’ATELIER : Le monde des « petites mains » :

La 1^ère d’Atelier : Elle dirige les petites mains ! Celles-ci, au cours de leur apprentissage, pourront devenir « seconde main » puis « première » !

Dédiée aux finitions du prototype ou du vêtement, la première d’atelier se frotte ensuite au montage du modèle !!

La Trotteuse : En bas de l’échelle, c’est la jeune ouvrière qui paie son apprentissage en faisant les courses de l’atelier !!

La Grisette est une ouvrière couturière, modiste, fleuriste, lingère ou brodeuse, employée au coup par coup !!!

L’Arpète ou Arpette est une couturière novice qui effectue tous les travaux qui ne requièrent aucune compétence technique particulière !!

La Midinette est une jeune ouvrière qui vend les ouvrages réalisés par les Grisettes !

Elle est appelée ainsi car elle ne devait déjeuner que d’une « dînette à midi »

La Cousette, un nom du XIXe siècle rattaché à l’apprentie couturière ! Plus expérimentée, elle devient une « couseuse », qui réalise ses coutures à la main !!

LE COMMIS : Au XIXe siècle, le commis est l’employé dédié à la vente au détail dans les magasins de nouveautés, ancêtre de nos grands magasins !!

Il a été souvent surnommé « Calicot », en souvenir du héros vendeur d’étoffes, d’une des revues d’Eugène Scribe (1791/1861) et Jean-Henri Dupin (1792/1822) !

Ce surnom est issu du calicot, la toile de coton utilisée à l’époque pour la confection de vêtements et sous-vêtements ordinaires !!

Le calicot est utilisé également par les peintres en décor !!!

Magnifique Robe de la collection ETE 2008 J.P GAULTIER

Posté par FANFG à 10:14 - Commentaires […] - Permalien [#]

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