BOURVIL - " LA TENDRESSE" 1963
MERCI A Chanou Bert -
La Tendresse est une chanson française écrite par Noël Roux, composée par Hubert Giraud, interprétée par Bourvil en 1963, puis reprise dès l'année suivante par Marie Laforêt, en 1964. Le compositeur co-éditera l'œuvre avec les éditions SEMI.
La chanson a également été reprise par de nombreux artistes, dont Maurane, le groupe de reggae Kana, Morice Benin, Nolwenn Leroy, Patrick Fiori, le Trio Esperança, Luc Arbogast, Corinne Sauvage, Mouloudji, Les Yeux Noirs et Kids United Nouvelle Génération, Debout sur le Zinc.
André Raimbourg, dit Bourvil, fut un acteur, chanteur et humoriste français, né le 25 juillet 1917 à Prétot-Vicquemare (Seine-Inférieure)1 et mort le 23 septembre 1970 à Paris (16e arrondissement).
Fils d'agriculteurs normands, il admirrait Fernandel et tenta de devenir artiste lui aussi. Au départ musicien et chanteur de music-hall et d'opérette, il connut le succès à la Libération avec la chanson Les Crayons et en se créant un rôle caricatural de paysan normand naïf et benêt, puis avec d'autres chansons sur deux décennies, comme À bicyclette, Salade de fruits, Un clair de lune à Maubeuge et La Tendresse. Il fut également tête d'affiche de spectacles populaires, dont La Route fleurie, Pacifico, La Bonne Planque et Ouah-Ouah.
En parallèle, il se tourna rapidement vers le cinéma, où il transposa son « comique-paysan », dans des comédies comme Pas si bête (1946), Le Roi Pandore, Le Rosier de madame Husson et Miquette et sa mère (1950), Les Trois Mousquetaires (1953) ou encore Les Hussards (1955). Son personnage évolua peu à peu, puis sa carrière pris un tournant grâce à son rôle dramatique d'un chômeur faisant du marché noir sous l'Occupation dans La Traversée de Paris (1956), qui lui vaut le prix d'interprétation de la Mostra de Venise.
Dès lors, il accèda à un statut de vedette populaire au répertoire large, alternant les drames et les comédies jusqu'à sa mort en 1970, un grand nombre de ses films s'établissant comme les succès de l'époque ou devenant des classiques du cinéma français, tels que Les Misérables et Le Miroir à deux faces (1958), Le Bossu (1959), Le Capitan et Fortunat (1960), Un drôle de paroissien, Le Magot de Josefa et La Cuisine au beurre (1963), La Cité de l'indicible peur (1964), Le Corniaud (1965), Les Grandes Gueules (1965), La Grande Vadrouille (1966), La Grande Lessive (!) (1968), Le Cerveau et L'Arbre de Noël (1969), ou bien Le Cercle rouge (1970)
Avec Fernandel, Louis de Funès et Jean Gabin, Bourvil faisait partie des acteurs français ayant attiré le plus grand nombre de spectateurs dans les salles de cinéma : environ 205 millions entre 1945 et 1970. (SUITE SUR WIKIPEDIA)
Il était le père de l'homme politique Dominique Raimbourg et de l'économiste Philippe Raimbourg.