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le Blog d'ISIS
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1 septembre 2007

POURQUOI ???

    ABANDONNE   SPA_TRISTESSE

Une histoire bête à pleurer

Auteur : inconnu

  « A mon maître »

Mirage, comment est-ce possible ?

Quand j’étais un chiot,

Je t’ai amusé avec mes cabrioles et à te faire rire.

Tu m’appelais ton enfant, et en dépit de plusieurs chaussures mâchées et quelques oreillers assassinés, je suis devenu ton meilleur ami !

Toutes les fois que j’étais méchant, tu agitais ton doigt vers moi et me demandais « Comment peux-tu ? »

Mais après on s’amusait ensemble !

Mon éducation a pris un peu plus longtemps que prévu, parce que tu étais terriblement occupé, mais nous y avons travaillé ensemble !

Je me souviens de ces nuits où je fouinais dans le lit et écoutais tes confidences et rêves secrets, et je croyais que la vie ne pourrait être plus parfaite !

Nous sommes allés pour de longues promenades et courses dans le parc, promenades en voiture, arrêts pour de la crème glacée (j’avais seulement le cornet parce que la glace, c’est mauvais pour les chiens, comme tu disais) !

Et je faisais de longues siestes au soleil en attendant que tu rentres à la maison !

Progressivement, tu as commencé à passer de plus de temps au travail et tu t’es concentré sur ta carrière, et plus de temps à chercher un compagnon humain, et je t’ai attendu patiemment, t’ai consolé après chaque déchirement de cœur et déceptions, ne t’ai jamais réprimandé au sujet de mauvaises décisions et me suis ébattu avec joie lors de tes retours au foyer !

Et puis tu es tombé amoureux, elle, maintenant ta femme, n’est pas une « personne chien » mais je l’ai accueillie dans notre maison, essayé de lui montrer de l’affection ; et lui ai obéi !

J’étais heureux parce que tu étais heureux !

Ensuite les bébés humains sont arrivés et j’ai partagé votre excitation, j’étais fasciné par leur couleur rose, leur odeur, et je voulais les pouponner aussi !

Seulement vous vous êtes inquiétés que je puisse les blesser, et j’ai passé la plupart de mon temps banni dans une autre pièce, ou dans une niche !

Oh, comme je voulais les aimer, mais je suis devenu un « prisonnier de l’amour » !

Quand ils ont commencé à grandir, je suis devenu leur ami, ils se sont accrochés à ma fourrure et se sont levés sur leurs jambes branlantes, ont poussé leurs doigts dans mes yeux, fouillé mes oreilles et m’ont donné des baisers sur le nez !

J’aimais tout d’eux et leurs caresses parce que les tiennes étaient maintenant si peu fréquentes et je les aurais défendus avec ma vie si besoin était !

J’allais dans leurs lits et écoutais leurs soucis et rêves secrets et ensemble nous attendions le son de ta voiture dans l’allée !

Il y eut un temps, quand les autres te demandaient si tu avais un chien et qu’ils te demandaient une photo de moi, tu en avais une à leur montrer dans ton porte feuille et tu leur racontais des histoires à mon propos !

Mais, ces dernières années, tu répondais juste »oui » et changeais de sujet !

Je suis passé du statut de « ton chien » à seulement «oui, j’ai un chien » et vous vous êtes offensés de chaque dépenses pour moi !

Maintenant, vous avez une nouvelle occasion de carrière dans une autre ville et vous allez déménager dans un appartement qui n’autoriser pas d’animaux familiers !

Tu as fait le bon choix pour « ta famille » mais il y eut un temps où j’étais ta seule famille !

Hélas, un jour, tu as ce « bon choix pour ta famille » !

J’étais excité par la promenade en voiture jusqu’à ce que nous arrivions au refuge pour animaux !

Cela sentait les chiens et chats, aussi, la peur et le désespoir !

Tu as rempli la paperasserie et tu as dit « je sais que vous trouverez une bonne maison pour lui » !

A l’accueil, ils ont haussé les épaules et vous jeté un regard attristé, eux comprenaient la réalité qui fait face à un chien entre deux âges, même avec « des papiers » !

Tu as dû forcer les doigts de ton fils pour les détacher de mon col en criant « non papa, s’il te plaît, ne les laisse pas prendre mon chien »

Je me suis inquiété pour lui, pour ces leçons que tu lui apprenais à cet instant, au sujet de l’amitié et la loyauté, au sujet de l’amour, de la responsabilité et du respect pour toute vie !

Tu m’as donné un « au revoir caresse » sur la tête, tu as évité mes yeux, et tu as refusé de prendre mon collier avec vous !

Apres votre départ, les deux gentilles dames ont dit que vous saviez probablement il y a plusieurs mois, la date de votre départ et rien fait pour me trouver une autre bonne maison !

Elles ont secoué leurs têtes et dit  « Comment est-ce possible » !

Au refuge, ils sont aussi attentifs que leur programme chargé ne leur permet !

Ils nous nourrissent, bien sûr, mais j’ai perdu l’appétit il y a plusieurs jours !

Au début, chaque fois que quelqu’un passait près de ma cage, je me dépêchait en espérant que ce fut toi, que tu avais changé d’avis, que c’était juste un mauvais rêve !

Ou parfois, j’espérais que cela soit une personne qui se souciait de moi et qui voulait me sauver !

Quand je me suis rendu compte que je ne pourrais pas rivaliser avec les autres chiots qui folâtraient pour attirer l’attention, je me suis retiré dans un coin de la cage et j’ai attendu !

Alors, un jour, j’ai entendu ses pas quand elle s’approchait de moi en fin de journée, et j’ai piétiné le long de l’allée jusqu’à une pièce séparée !

Une pièce heureusement tranquille !

Elle m’a placé sur une table et à frotté mes oreilles en me disant de ne pas m’inquiéter !

Mon cœur battait d’anticipation à ce qui était à venir, mais il y avait aussi un sentiment de soulagement, le « prisonnier de l ‘amour » avait survécu à travers ces jours !

Comme c’est dans ma nature, je me suis inquiété pour elle !

Le fardeau qu’elle portait pesait lourdement sur elle, et, je le sais, de la même manière que je connaissais ton humeur de chaque jour !

Elle a placé une chaîne doucement autour de ma patte de devant et une larme a roulé sur sa joue !

J’ai léché sa main de la même façon que je te consolais il y a tant d’années !

Elle a glissé l’aiguille hypodermique habilement dans ma veine et, quand j’ai senti le dard et les liquides se répandre à travers mon corps, je me suis assoupi, l’ai examiné de mes gentils yeux et ai murmuré « Comment as-tu pu ? »

Peut-être parce qu’elle comprenait mon langage, elle m’a dit « je suis désolée» et m’a étreint en m’expliquant que c’était son travail de m’assurer que j’aille à une meilleure place, là où je serais pas ignoré, abusé et abandonné, où je n’aurais pas à pourvoir moi-même de mes besoins, une place remplie d’amour et de lumière, très différente de cet endroit !

Alors, avec mes dernières énergies, j’ai tenté de me transporter jusqu’à elle et lui expliquer avec un coup sourd de ma queue que mon « Comment as-tu pu ? » n’était pas dirigé contre elle mais à toi, mon maître bien-aimé auquel je pensais !

Je penserais à toi et t’attendrai à jamais !

Puisse tout le monde dans ta vie, continuer à te montrer autant de loyauté !

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Commentaires
S
Trés émouvant et tristement réel... Mais encore quand ça se passe comme ça ! Dieu sait combien j'en ai ramassé paumés en pleine cambrousse ! Sans compter ceux dont j'ai découvert les cadavres, jetés dans un fourré, parfois dans un sac poubelle ! Ma manie de nettoyer la nature sur mon passage me conduit à des moments trés pénibles et des crises de rage et de chagrin contre l'homme en général...
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C
Bonjour FAN<br /> Eh oui !cette histoire existe réellement helas !<br /> Avez vous suivi sur mon blog l'histoire de CORSAIRE ? <br /> <br /> Je vous enverrai un mail dans quelques jours mais je dois entrer en clinique et reviendrai bientôt<br /> Amitiés <br /> Claude
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Z
tres triste ma petite mere !<br /> des bisous ta fille....
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