ALPHONSE DAUDET

25 juillet 2007

LA DOULOU

Alphonse Daudet raconte sa douleur (séquelles d'une syphilis mal soignée) pas encore de pénicilline !!

Il aura lutté, travaillé même!!

Il n’est pas que l'auteur du "Petit Chose" (lui) Fasquelle Editeurs Paris 1931

ALPHONSE DAUDET

Alphonse Daudet est né à Nîmes en 1840, où son père, catholique et royaliste, possède une soierie. Sa mère de santé fragile comme lui, ne peut l’élever. Il sera confié à une famille de paysans á Bezouce. Après cette enfance heureuse en Provence, les années noires commencent: Faillite du père et départ de la famille à Lyon. Alphonse entre comme boursier au collège municipal, mais ne peut passer le baccalauréat, parce qu'il ne peut pas payer les droits d'examen. En 1857 ses parents se séparent. Alphonse obtient une place de maître d'étude au collège d'Alès pour un maigre salaire et après quelques mois il est renvoyé. Cette partie de sa vie lui inspira Le Petit Chose. A la fin de l'année, il part pour Paris pour rejoindre son frère Ernest. Là il fréquente les salons littéraires et mène une vie de bohème. En 1858, la publication de son premier recueil de poèmes, Les Amoureuses, et quelques articles parus dans le Figaro, lui ouvre le monde de la littérature. En 1867, Alphonse Daudet épouse Julia Allard, fille de bonne famille parisienne. Pour rétablir sa santé délabrée il passe plusieurs hivers en Algérie et en Provence, dans son moulin solitaire. Les travaux littéraires lui procurent d'abondantes ressources. En 1884 les séquelles d'une syphilis contractée vingt ans auparavant s'aggravent et il quitte à plusieurs reprises son domicile parisien pour faire des cures à Lamalou-les bains. Après plusieurs années de souffrance (voir: La Doulou), il meurt à Paris en 1897.

«Le charme de M. Alphonse Daudet, ce charme profond qui lui a valu une si haute place dans notre littérature contemporaine, vient de la saveur originale qu'il donne au moindre bout de phrase. Il ne peut conter un fait, présenter un personnage sans se mettre tout entier dans ce fait ou dans ce personnage, avec la vivacité de son ironie et la douceur de sa tendresse.» (Emile Zola)

Les œuvres

Les Amoureuses (Recueil de poèmes) 1858)

Audiberte (1859)

La Pléiade provençale (1860)

Le Roman du Chaperon rouge (1862)

La Dernière Idole ( Théâtre) 1862)

L'Oeillet blanc (1865)

Lettres de mon moulin (1866-68)

Le Petit Chose (1868)

Les Lettres à un absent (1871)

Les Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon (1872)

L'Arlésienne (Théâtre) 1872)