QUI SOMMES NOUS ?
Quand Pâques mêle les rêves aux verts
L’aigre doux scelle dans l’amer
Gouttes de lait des voies lactées
Nous sommes issus que de tétées.
Est-ce le froid qui nous rend grâce
Quant à l’arbre la sève glace
Que l’an tellement nous sidère
Nous qui sommes elfes collé aux Terres
A quoi bon dire : vis tu, père ?
On dit de qui est vert, qu’il est encore vert.
Quand les gris arrivent à l'appel.
Un peu avant l'oraison
Verres de glaise, vers sans âge
Verts de rose, vert missel,
Et puis, mi fugue, mi raison
Quand chagrin en amont scelle
Mais ne sommes nous que : défaits qu’errent
Si c'est le cas, faut défaire quai.
Sans devoir croire c’qu’on nous coasse
Cape et d’épée s’ra parade dit
Ne sommes nous pas que des fruits de mère
Diversement cités ?
L’indifférence faut pacifier
Les dissonances font des ralliés.
Obliques ou tordus ne sommes nous faits qu'd’hier,
De coups de reins pour peu, et peu de lendemains....
Je m'bat pour recevoir de l'aile.
Celle d’ange heureuse bien sur,
puisque dent elle a bien dure.
N’ais-je Blanche, douce éphémère.
Lasse toi d’être café noir vert
Pris hier :
Notre impair,
Qui êtes aux dieux,
Que ton nom soit sans s'y fier,
Que ton règne dérive,
Que ton vol honteux t’infecte sur terre de ton fiel,
Redonne-nous ce que tu nous a prière,
Pars, donnons nous des distances,
Ainsi qu'aux chasseux qui nous ont si souvent... “fesses sciées” ?
Nous ne sommes plus soumis à la tente à Sion
Car délivrés nous sommes, de la tentacule.
A mène aux fils
J C CHAILLOU